Sœur Emmanuelle : une femme pleine de bonté et de compassion

Culture

La religion constitue un concept inventé en vue faire répandre l’amour et la bienveillance auprès du peuple du monde. D’ailleurs, nombreux sont les individus ayant consacré leur vie pour offrir leur aide aux plus démunis. Entre autres, la Sœur Emmanuelle représente l’une des figures les plus connues pour ses œuvres caritatives. Ainsi, découvrez plus de détails sur cette religieuse dans ce guide.

Introduction sur Sœur Emmanuelle et son engagement

Née le 16 Novembre 1908 à Bruxelles, Sœur Emmanuelle fut, avant d’être une enseignante et une écrivaine, une religieuse dévouée dans ses croyances. Initialement nommée Madeleine Cinquin, son ascendance se constitue notamment d’un père français et d’une mère belge, tous deux des commerçants en confection de lingerie fine. Alors que la petite Madeleine n’avait que 6 ans, elle assista à l’un des événements les plus tragiques de sa vie : la mort de son père. 

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Sœur Emmanuelle affirma notamment que cet accident lui marqua à jamais et fit apparaître sa vocation religieuse. Bien que sa mère (d’origine juive) n’ait pas consenti à sa décision de se convertir et d’intégrer l’Université catholique de Louvain, elle s’est promis d’accomplir ses objectifs spirituels de manière ambitieuse.

Vous pourrez d’ailleurs, en savoir davantage sur cet avis en consultant des articles lui concernant sur le web. Sœur Emmanuelle choisi par la suite de faire partie de la congrégation Notre-Dame de Sion en 1929 au sein de laquelle elle prononce ses vœux le 10 Mai 1931. 

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Son œuvre auprès des chiffonniers du Caire en Égypte 

Le nom de Sœur Emmanuelle vient de l’hébreu signifiant « Dieu avec nous ». En optant pour cette appellation, elle s’est engagée à défendre la cause de la population pauvre durant son existence. Dans cette optique, étant diplômée de sciences philosophiques et religieuses, elle décide d’enseigner successivement en Turquie, en Tunisie et en Égypte.

Toutefois, l’expérience auprès d’élèves de familles aisées ne lui plaît guère en Égypte. C’est pour cette raison que Sœur Emmanuelle orienta ses talents d’enseignante vers une petite école ouverte aux enfants pauvres. Pour mieux comprendre la situation des populations défavorisées, elle s’établit finalement en 1971, dans un bidonville du Caire abritant des chiffonniers, dans lequel elle partagea vingt-deux ans de son existence. 

Durant ces quelques années, elle s’est entièrement consacrée dans l’amélioration des conditions de vie de la population par la création de :

  • Dispensaires ;
  • Écoles ;
  • Réseau de distribution d’eau et d’électricité ;
  • Etc.

Héritages spirituel et social laissés par cette religieuse

L’association Asmae qu’elle a originairement fondé voit le jour en 1985. C’est grâce à cette institution caritative que de nombreuses personnes issues de la population pauvre a pu retrouver goût à la vie et la religion.

Ainsi, Sœur Emmanuelle s’est notamment lancé dans la tenue de conférences en Europe et aux États-Unis afin de financer ses actions humanitaires. Dans ce contexte, Asmae est basé sur trois règles fondamentaux : « Approcher les besoins de façon pragmatique en s’appuyant sur un partenariat local, viser l’autonomie et éviter l’assistanat. » Il fut même une période au cours de laquelle la dévouée religieuse a tâché de réunir 30 000 dollars pour permettre la construction d’usine à compost et de logements. 

Après sa mort le 20 Octobre 2008 à Callian à l’âge de 99 ans, Sœur Emmanuelle ne cesse d’inspirer la génération actuelle sur l’importance de l’entraide et de la compassion envers les pauvres.